- Sei... Seigneur Anthalys ! Encore un nou.. nouv... nouveau visi... visiteur !
- Oh Turik ! Tu le fais exprès ! Calme-toi et arrête de bégayer ! Et qui est donc ce vi... vivi... visiteur ! Aarfff, ça m'énerve !
- Euhhh, un prénommé Ca... Caca... (silence)
- Cacaaa... et c'est tout ?
- Non, Seigneur. Cacaa... euh... rhooo... je ne me souviens plus, mais il... il m'a do... don... donné cette pomme.
- Une pomme ?? Non di djou Caranthir ! Tu ne pouvais pas me le dire plus tôt !
- J'ai bien ess... esssay... essayé Seigneur mais...
- Turik, tu es une vraie calamité ! Prends ta pause parce que, là, tu me fais vraiment pitié.
Délaissant une fois de plus ses outils et son bleu de travail, l'homme a tout faire rejoignit son visiteur qu'il n'avait plus vu depuis si longtemps. En chemin, il en profita pour se délecter de cette superbe pomme verte au goût inimitable. Arrivé à la porte principale de Parjohm, il fut frappé par l'étendard qui flottait au vent. Celui de l'Armée Pourpre ! Il eut toutes les peines du monde à reconnaître son ancien protégé Caranthir, tant les cavaliers qui composaient l'escadron étaient bardés d'armures, de heaumes et autres protections. Heureusement, la mission de reconnaissance fut plus aisée lorsqu'il s'aperçut qu'un seul d'entre eux croquait une pomme à pleines dents.
- Sois le bienvenu à Parjohm, vieux trognon ! Ça fait un bail ! Mais sapé comme tu es, j'espère que tu n'es pas ici pour nous chercher des noises. Allez, descend de ton destrier, enlève-moi cet accoutrement ridicule et viens donc goûter à notre liqueur de couleuvre...