L'Autonome Illustré - Edition Spéciale - 6ème jour de la Saison Chaude 1412

Candidature Reine Karla, Hurlevent

Avant-propos : Mon RP est poétique, fait en rimes de 7 pieds de long. Je me dois de vous avertir que certains mots utilisés dans 2 chansons peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes. Je pense particulièrement aux 2 parodies de Koxie.
Je vous souhaite un bon amusement à tous


Hiver, un matin brumeux
La mer, un piton rocheux
Les lieux paraissent hostiles,
Cependant, s'érige une ville
Un abri pour combattants,
Aujourd'hui, c'est Hurlevent.
Par ici, les vents sont rois
Ils vous glacent d'effroi.
C'est la terre de Karla
De la tribu de Dana.









Ma chambre n'est que désir,
Passion charnelle, plaisir.
Mais cette nuit, pas d'amant.
Le concours Miss Diamant.
Moi, Reine, on va me juger.
Un jury va décider.
Qui sera belle d'Ilshenar ?
Un pinguin ou un canard ?
Ils ne valent pas tripette
Mais bien renard ou belette.










Mon carosse m'a laissée.
Un tapis rouge sous mes pieds.
La foule est déjà présente.
Un petit sourire ? Je tente.
Applaudissements ! Déja.
Je monte les marches pas à pas.
Jupe longue et hauts talons,
Doucement, fais attention !
Je ris. Mon stress s'est enfui.
Vas-y ! Je suis comme je suis.










Mes cheveux forment un chignon
Quelques mèches tombent sur mon front.
Mes lèvres en rouge carmin,
Poudre très claire pour le teint.
Ricil noir, ombres légères,
Pour les yeux et les paupières.
Grandes créoles pour bijou.
Robe courte, loin des genoux,
Toute noire, rien qu'en dentelle.
Elle m'attendait chez Chanel.




Mon agent parcourt la liste.
C'est mon tour, je rentre en piste.
Le public est subjugué
Aucun d'eux n'ose crier.
Je marche vers le jury.
Je me tiens droite comme un I.
Un murmure parcourt la salle,
Mon dos est nu intégral.
Tout à coup, c'est la furia !
Tout le monde aime Reine Karla.







Je reviens en bikini,
Noir et blanc, je l'ai choisi.
Cette fois, plus rien à cacher.
Tout mon corps est dévoilé.
Mes seins fermes, généreux,
Feyrbrand y pose ses yeux.
Amarhylis est contente :
Ma prestation est brillante.
Des cris vulgaires sont émis !
Gare aux cons, je l'avais dis.








C'est le retour en coulisses.
Sur des épaules, on me hisse.
Je me laisse faire, c'est le jeu !
Je ris du mieux que je peux.
Je parviens à m'extirper,
Mon agent m'y a aidé.
Je retrouve le calme, enfin !
Je me couche sur des coussins.
J'ai prévu une sortie
Soirée de filles, entre amies.










J'ouvre un oeil, c'est le matin.
On me sert des petits pains.
Le grand jury délibère
Sur les prestations d'hier.
Mon carosse m'attend devant.
C'est retour à Hurlevent
Pour assister au concert
Qui est donné en plein air
Par notre groupe local.
C'est sûr ! Ce sera génial !










Fin de l'histoire.
Mais pour ne pas être mal vue par mes amis les garçons, voici le contre-pied de la parodie "gare aux cons".

Candidate PNJ : Guerre (APO)


C’est entourée d’une escouade de CRS (Compagnie de Répression Sanglante) empruntée à Antiss sur la demande de Hinriegh que Guerre entra dans la forêt des amazones. Hinriegh ne voulait pas que sa « protégée » puisse être ennuyée par des intervenants extérieurs, mais les plus ennuyées dans l’histoire étaient sans doute les guerrières Amazones qui ne savaient pas bien s’il fallait protéger la population de cet étrange équipage ou bien le contraire…

Néanmoins, le trajet jusqu’à sa loge se fît sans problème… Guerre commanda alors un combat à mort de gladiateurs dans ses appartements privé afin de se détendre un peu après ce long et difficile voyage. Elle se délecta de ce spectacle morbide comme on savoure un apéritif sous le chaud soleil d’une des plages des terres du sud.

Enfin, vint le moment du défilé.
Dans la salle, le héraut fit résonner le nom de « La Guerre, représentante de l’Armée Pourpre ». Aussitôt les différents seigneurs de l’armée scandèrent son nom avec enthousiasme. Ragnarock et son ami Caranthir, passablement éméchés par la production de cidre « cuvée spéciale » de ce dernier, se mirent à taper du pied en cadence, hurlant :
« GUERRE – GUERRE – GUERRE – GUERRE – GUERRE »
Un silence assourdissant se fit brusquement lorsque dix jeunes femmes, prirent place de chaque coté de l’estrade. Tous reconnurent les « furies » de Hinriegh. Ces jeunes magiciennes commencèrent à incanter à l’unisson, d’une voix profonde et grave.
Les puissantes magiciennes Amazones se crispèrent un moment mais se décontractèrent très vite en reconnaissant un simple petit tour de passe-passe magique sensé jouer sur la lumière ainsi que l’ambiance sonore. En effet, rapidement la lumière dans la salle se tamisa alors que sur l’estrade, un flamboiement de lumière apparut, comme un écrin pour la nouvelle venue, tandis qu’un battement sourd se faisait entendre, comme les pulsations du sang aux oreilles d’un guerrier au combat.

Guerre apparut.
Elle se déplaçait avec la précision et la délicatesse d’un scalpel de chirurgien opérant une zone particulièrement dangereuse. Pourtant Guerre n’était pas sereine… Il manquait quelque chose… Pour la première fois de sa vie, elle n’était pas tranquille et cela manqua un instant de la déstabiliser, failli même la faire paniquer… Puis, en moins de temps qu’il faut à une hache naine pour fracasser la tête d’un gobelin, elle comprit ! C’était trop calme : pas de bataille, pas de dispute, pas la moindre petite taquinerie… Elle se sentait comme une plante carnivore qui n’a pas vu de mouches depuis trop longtemps. Il fallait remédier à cela !

Elle réagit immédiatement et lança une œillade malicieuse, juste entre deux brutes en armures qui dégageaient un taux de testostérone égal à leur niveau d’alcoolémie. Aussitôt, les deux seigneurs commencèrent à se chamailler, chacun arguant que le regard sensuel de la belle lui était destiné. Le service d’ordre des Amazones calma les excités avec rapidité et discrétion, mais il n’en fallait pas plus à Guerre. Elle aimait que l’on se batte et pardessus tout, que l’on se batte pour elle. Une onde de plaisir pur lui parcourut l’échine et la revigora autant qu’un verre d’eau après une traversée du désert. Le plaisir fût si intense qu’elle bascula lentement la tête sur le coté, la tournant légèrement, et cambra doucement ses reins, ce qui mit en avant sa poitrine et ses formes délicates. Elle profita les yeux fermés de ces quelques instants et passa rapidement un petit bout de sa langue sur ses lèvres. Maintenant revigorée et sûre d’elle, elle s’avança en direction de ses juges.

https://www.youtube.com/watch?v=KALarC0tX8w


Elle portait une robe de soie d’un noir profond constellée de petits diamants luisant de mille feux sous les lumières des furies. Le fourreau noir, sans manche, dégageait ses épaules et se nouait autour de son cou gracile au milieu duquel un rubis ovale semblait luire d’une lueur propre. Au-dessous de la pierre précieuse un décolleté profond révélait la naissance de ses seins. La fine dentelle qui le recouvrait ne semblait être là que pour donner envie de l’arracher.
Son opulente chevelure auburn aux reflets incendiaire était tressée de fils d’or. L’épaisse natte coulait sur son épaule droite, effleurait la pointe de son sein et venait battre doucement le haut de sa hanche, au rythme de ses pas. Cette coiffure simple mettait en valeur l’ovale de son visage, la finesse de ses traits, et la noblesse de son port de tête. Ses yeux était du noir d’une nuit d’orage, scintillants pourtant sous l’effet des lumières des furies, comme s’ils étaient parcourus d’éclairs. Son nez était droit, fin et légèrement retroussé. Sa bouche fine était peinte d’un rouge sombre et son sourire légèrement narquois révélait deux petites fossettes sous chacune de ses joues rosies sous l’effet du plaisir. Sa peau avait la couleur de l’albâtre le plus pur.
Le fourreau noir révélait des bras fins mais ciselés par l’habitude de manier des armes.
La soie noire semblait couler sur son corps, galbant des seins fermes et haut placés, enserrant une taille fine, laissant s’épanouir des hanches arrondies avant de glisser jusqu’au sol. Une fente s’ouvrait sur le côté droit, remontant haut sur une cuisse fuselée et laissant entrevoir des jambes longues et galbées. Des sandales faites de fines lanières de cuir noir entrelacées montaient jusque sur la cheville et en soulignaient la finesse. Sa taille était marquée par une large ceinture du même rouge sombre que sa bouche et sa chevelure. Elle était brodée au fil d’or de chevaux au galop encadrant le symbole de l’Armée Pourpre placé au niveau du nombril.

Arrivée devant le jury, Guerre plongea son regard dans celui de chacun de ses membres. Elle se sentait à l'aise avec les femmes et les hommes qui le composaient. Elle n'était pas une courtisane mais chacun d'entre eux avait déjà fait appel à elle sous sa forme désincarnée à un moment de sa vie, que se soit pour défendre son bien, sa famille ou alors pour un simple désir de conquête.

La tête haute, les épaules dégagées, elle posa délicatement ses mains fines sur sa taille et avança sa jambe droite légèrement repliée, en appui sur la pointe de son pied, faisant glisser la soie le long de sa cuisse avec un bruissement léger qui s’entendit pourtant jusqu’au fond de la vaste salle. Tout en elle semblait inviter le spectateur à s’adonner aux plaisirs de la chair pour peu que l’on veuille bien en même temps plonger dans les flammes de l’enfer !

Quelques secondes passèrent pendant lesquelles on n’entendit plus que la respiration oppressée du public. Guerre balaya la salle de son regard profond, semblant adresser une invitation personnelle à chaque homme et chaque femme de l’assemblée. Elle se retourna d’un mouvement souple et regagna sa loge pour changer de vêtements.

https://www.youtube.com/watch?v=7PoUcknjdq4


Guerre reparut vêtue d’un maillot de bain noir qui rendait sa peau blanche presque lumineuse.
Le léger vêtement emboitait parfaitement ses fesse pommelée, s’ouvrait sur son ventre plat, de la naissance du pubis jusqu’au dessous des seins. Cette large ouverture circulaire était maintenue par une étoile à cinq branches, brodée au fil rouge sang, formant un pentagramme au centre duquel se trouvait un nombril parfaitement dessiné. Ses seins n’étaient cachés que par deux bandes de tissu qui se rejoignaient à l’arrière du cou. Cette découpe mettait en valeur leur rondeur et leur fermeté. Elle révélait également une chute de reins particulièrement souple et cambrée. Guerre avait dénoué ses cheveux, cascade rouge sombre encadrant un visage illuminé par un sourire mutin. Elle avança d’un pas nonchalant vers le bout de l’estrade puis se retourna lentement, laissant la lumière jouer sur ses cheveux et sur sa peau. Chacun des spectateurs de la salle semblait hypnotisé par le léger mouvement de balancier de ses hanches, lorsqu’elle repartit vers sa loge.

Ce qu’ils ne virent pas, c’est le sourire carnassier qui s’épanouit sur son visage, dès que la porte de sa loge se fut refermée.

Candidate PNJ : Démonange (Armée Autonome)


"CANDIDATE SUIVANTE..."

A l'énoncé de ces mots, elle ne peut s'empêcher de tressaillir. Toute menue derrière ces énormes rideaux, elle a les jambes qui tremblent et une désagréable sensation de chaleur l'envahit. Au lieu de l'encourager, les ovations du public la rendent morte de peur. Avait-elle fait le bon choix ? Devait-elle vraiment se mettre dans la lumière pour pareille occasion, elle qui n'avait connu qu'une vie cachée et secrète jusqu'à aujourd'hui .

Elle entrebaîlle délicatement un pan du rideau pour scruter la présence des deux êtres chers qui comptaient le plus à ses yeux. Ils sont là, comme convenu, impatients de voir défiler leur petite protégée et d'afficher au grand jour cette fille dont nul ne connaissait l'existence.




Démonange était née d'un amour passionnel et fusionnel entre le noble Seigneur Anthalys, à l'époque Chancelier de la Confrérie d'Ilshenar, et une elfe divine et somptueuse que toute la gente masculine d'Ilshenar enviait. Elle vit le jour dans le plus grand des secrets au coeur d'une vaste clairière de la Forêt de Jade. Dès sa naissance, les heureux parents s'étaient jurés de garder cet enfant caché pour éviter tout incident diplomatique et controverse dû à leur rang. De commun accord, ils décidèrent de l'assigner à résidence dans une ravissante chaumière où elle pourrait s'épanouir pleinement entourée de Carmela, sa nounou et de Bernardo, son homme de main.

Le temps s'écoula lentement au cours duquel Démonange découvrit toutes les choses de la vie. Les retrouvailles discrètes avec ses parents étaient régulières et toujours empreintes de beaucoup d'émotions. Elle ne manquait de rien. Ou presque. Plus les années passaient, plus l'isolement lui pesait. Elle pouvait bien se permettre quelques libertés, mais toujours placées sous haute surveillance, histoire que le secret sur son passé puisse être conservé le plus longtemps possible.

Un beau jour, alors qu'elle venait tout juste de fêter sa majorité, Démonange demanda à s'entretenir avec ses parents adulés.
- P'pa, M'man, aujourd'hui, vous n'occupez plus la plus haute fonction dans vos alliances respectives. Je crois qu'il est temps que la vérité éclate au grand jour. J'en peux plus de rester terrée comme une marmotte. Je suis las de me faire passer pour une autre. J'en ai marre de cette prison dorée !
Anthalys et sa moitié furent bouleversés par tant de vérité et de détresse dans cet appel à la raison. Ils devaient se rendre à l'évidence. Leur fille adorée avait soif de liberté et de reconnaissance et ils ne pouvaient plus lui refuser.
- Et pour ma première apparition publique, j'ai choisi de participer au concours de Miss Diamant pour représenter ton alliance Papa ! annonça-t-elle dans la foulée.
Anthalys et sa tendre compagne se regardèrent comme deux chiens de faïence, sans pouvoir sortir le moindre mot.
- Alors, c'est oui ? Merciiiiiiiiiii ! Je vous adore ! cria-t-elle en leur sautant au cou.
- Vous n'allez pas être déçu mais, chuuuttt, ce sera une suprise jusqu'au bout.




"DEMONANGE représentant l'Armée Autonome, c'est à vous, s'il-vous-plaît !"

Cette fois, plus possible de faire marche arrière. Le moment tant espéré était enfin arrivé et elle comptait le vivre pleinement, seconde après seconde, quel que soit le verdict final.
Elle fait un rapide clin d'oeil au groupe des "Tambours d'Assaron", signe que le show pouvait commencer

[Ambiance musicale] https://www.youtube.com/watch?v=wOwYcCjwB4s&feature=related


Autour de la scène bercée dans la pénombre virevoltent des milliers de lucioles qui plonge le Colisée dans une atmosphère féerique. La foule silencieuse est impatiente de découvrir celle qui se cache derrière l'étrange silhouette que l'on perçoit à travers les draperies monumentales. Les percussionnistes martèlent en cadence leur peaux tendues et accompagnent un chant mélodieux qui annonce l'arrivée de la Princesse d'un soir.

Les pans des rideaux se soulèvent et s'écartent peu à peu pour laisser passer un halo de lumière éblouissant qui inonde toute l'allée centrale du podium. Au centre apparaît une magnifique licorne borgne à la robe blanche immaculée. Sa crinière lissée ondule au rythme des pas guidés par sa cavalière. Le clair-obscur projette une ombre sur-dimensionnée sur la scène où la corne de l'animal prend des allures d'énorme fendoir qui en effraie plus d'un dans les gradins. Arrivée à mi-course, on découvre enfin la somptueuse créature féminine fièrement posée en amazone sur sa monture mythique. Elle a le minois angélique et souriant. Sa chevelure longue et sauvage d'un blanc écarlate laisse apparaître de fines oreilles pointues rappelant ses origines mi-elfiques. Sa peau est mat et légèrement hâlée et invite à la caresse. Elle porte une jupe gracieuse en taffetas blanc drapé prolongée d'une traine à la longueur démesurée. Ses frêles épaules retiennent deux fines bretelles d'un bustier en tulle légèrement transparente laissant entrevoir une jeune poitrine aux courbes parfaites et aux extrémités affriolantes. Ses mains sont enveloppées dans de longs gants opalins et soyeux en harmonie parfaite avec l'ensemble de sa tenue.

Un détail attire le regard de tous les spectateurs médusés par tant de beauté et de sensualité qui émanent de ce petit bout de femme. Elle porte sur le visage un loup en dentelle noire brodée mettant en valeur ses yeux vairons malicieux. Au rythme de la musique envoûtante, elle se laisse glisser lentement le long du flanc de sa licorne pour avancer de quelques pas vers les membres du jury. Sa démarche est chaloupée et elle fait preuve d'une assurance déconcertante. D'un geste délicat, elle ôte son masque qu'elle lance à l'adresse du Seigneur Feyrbrand totalement hypnotisé par pareil spectacle. Saluant la foule en liesse, elle fait un demi-tour pour rejoindre les coulisses suivie comme son ombre par sa fidèle licorne.

Démonange est épuisée. Elle est consciente d'avoir marqué des points mais sait aussi que le plus dur reste à venir....

Les nouveaux éléments de décor sont rapidement mis en place. Vu l'heure tardive, le Colisée de Kho'Ankho est maintenant bercé par quelques rayons lunaires qui lui confèrent un caractère aussi lugubre qu'inquiétant. Le DJ "Techn'Otonome" affûte ses platines. Un silence monacal règne dans l'amphithéatre. The show must go on !

[Ambiance musicale] https://www.youtube.com/watch?v=scZh72eYr48


Derrière les lourds rideaux se font entendre des grognements étranges de plus en plus soutenus. Soudain, des gerbes de feu crachées par deux gigantesques sauriens à écailles embrasent les tentures et viennent lécher le devant de la scène. au point de faire sursauter une bonne partie des V.I.P. confortablement installés aux premiers rangs.

Sortant de ce brasier infernal, Démonange fait irruption sur le podium en enchaînant des mouvements et rotations tectoniques proches de la transe. Elle bondit comme une sauterelle en chaleur en levant frénétiquement les bras au ciel. Une vraie diablesse ! Elle n'est vêtue que d'un maillot façonné dans un cuir noir luisant qui lui fait office de seconde peau. Ce bikini exhibe ses formes démoniaques et parfaites. Des jambes interminables qui lui confèrent élégance et souplesse. Un petit ventre bien tendu atteste d'une musculature sans faille. Un popotin aux rondeurs hallucinantes que plus d'un dégusterait sans modération. Et la voilà repartie de plus belle dans un déhanché délirant qui réveille la libido des spectateurs que le service d'ordre a de plus en plus de mal à maîtriser. C'est la salsa du démon à Kho'Ankho !

Et comme si la chaleur ambiante n'était pas encore suffisante, Démonange se jette sur le mât de cocagne dressé en plein milieu de l'estrade. Poses aguichantes et suggestives se succèdent à un rythme d'enfer. Qui pourrait ne pas succomber aux charmes de cette succube d'un genre nouveau ? Ce n'est que lorsque le DJ scratche ses dernières notes qu'elle se laisse tomber au sol non sans effectuer un grand écart époustouflant qui provoque une standing ovation de la foule en délire.

Autant épuisée qu'enivrée par sa prestation, elle jette un dernier regard dans l'assistance et lance discrètement un clin d'oeil destiné aux deux personnes qui lui avaient permis que ce rêve de jeune fille enfin libre puisse devenir réalité.